Premier travail: la couverture du livre.

Pour agrandir l'image glissez dessus!

Consignes du travail à faire.

Quelques réponses d'élèves:

"C'est un livre parce qu'il y a le nom de l'auteur en haut.
Folio :c'est le nom de le collection.
Mais il manque le titre!
Je lis Pef , ça doit être l'auteur ; c'est écrit en haut!  et Folio ,c'est l'éditeur.
La princesse a une couronne sur la tête. Il y a une école au milieu de la prairie: ça c'est pas possible. Il n'y a pas d'école dans les prairies.
Il y a une grenouille sur un bâton. On dirait un drapeau, elle est bleu blanc rouge.
C'est pas une grenouille, c'est un crapaud!
Un crapaud bleu, blanc, rouge! C'est drôle!
Je comprends! Le prince garde des boutons.. des boutons, des moutons: on rigole!
Il a un château sur la tête. Et en haut il y a un chapeau! Château, chapeau: il mélange les mots!"

Et si nous essayions de trouver des titres pour ce livre si étrange?

En voici trois exemples..

Le prince et la princesse aux pays des mots
Le prince malade de sa langue.
Le prince du pays des mots faux...

Et le vrai titre est:

La belle lisse poire du prince de Motordu!
Voici le texte.
(le vrai livre est bien plus beau!)
 Pef  Folio Benjamin

A n'en pas douter, le prince de Motordu menait la belle vie.
Il habitait un chapeau magnifique au-dessus duquel, le dimanche, flottaient les crapauds bleu blanc rouge qu'on pouvait voir de loin.
Le prince de Motordu ne s'ennuyait jamais. Lorsque venait l'hiver, il faisait d'extraordinaires batailles de poules de neige. Et le soir, il restait bien au chaud à jouer aux tartes avec ses coussins …dans la grande salle à danger du chapeau.
Le prince vivait à la campagne. Un jour, on le voyait mener paître son troupeau de boutons. Le lendemain, on pouvait l'admirer filant comme le vent sur son râteau à voiles.
Et quand le dimanche arrivait, il invitait ses amis à déjeuner. Le menu était copieux

Un jour, le père du prince de Motordu, qui habitait le chapeau voisin, dit à son fils :
 - Mon fils, il est grand temps de te marier.
- Me marier ? Et pourquoi donc, répondit le prince, je suis très bien tout seul dans mon chapeau.

Sa mère essaya de le convaincre :
- Si tu venais à tomber malade, lui dit-elle, qui donc te repasserait ton linge ?  Sans compter qu'une épouse pourrait te raconter de belles histoires avant de t'endormir.

Le prince se montra sensible à ces arguments et prit la ferme résolution de se marier bientôt. Il ferma donc son château à clé, rentra son troupeau de moutons dans l'étable, puis monta dans sa voiture de course pour se mettre en quête d'une fiancée.

Hélas, en cours de route, un pneu de sa voiture creva.
- Quelle tuile ! ronchonna le prince, heureusement que j'ai pensé à emporter ma roue de secours. Au même moment, il aperçut une jeune femme qui avait l'air de cueillir des fraises des bois.
- Bonjour, dit le prince en s'approchant d'elle, je suis le prince de Motordu.
- Et moi, je suis la princesse Dézécolle et je suis institutrice dans une école publique, gratuite et obligatoire, répondit l'autre.
- Fort bien, dit le prince, et que diriez-vous d'une promenade dans ce petit pois qu'on voit là-bas ?
- Un petit pois ? s’étonna la princesse, mais on ne se promène  pas dans un petit pois ! C'est un petit bois qu'on voit là-bas.
- Un petit bois ? Pas du tout, répondit le prince, les petits bois, on les mange. J'en suis d'ailleurs friand et il m'arrive d'en manger tant que j'en tombe salade.  J'attrape alors de vilains moutons qui me démangent toute la nuit
- À mon avis, vous souffrez de mots de tête, s'exclama la princesse Dézécolle et je vais vous soigner dans mon école publique, gratuite et obligatoire.

Il n'y avait pas beaucoup d'élèves dans l'école de la princesse et on n'eut aucun mal à trouver une table libre pour le prince de Motordu, le nouveau de la classe. Mais, dès qu'il commença à répondre aux questions qu'on lui posait, le prince déclencha l'hilarité parmi ses nouveaux camarades. Ils n' avaient jamais entendu quelqu'un parler ainsi !

Quant à son cahier, il était, à chaque ligne, plein de taches et de ratures : on eût dit un véritable torchon .

Mais la princesse Dézécolle n'abandonna pas pour autant. Patiemment, chaque jour, elle essaya de lui apprendre à parler comme tout le monde.
- On ne dit pas j'habite un papillon, mais j'habite un pavillon.

Peu à peu, le prince de Motordu, grâce aux efforts constants de son institutrice, commença à faire des progrès. Au bout de quelques semaines, il parvint à parler normalement, mais ses camarades le trouvaient beaucoup moins drôle depuis qu'il ne tordait plus les mots.

A la fin de l'année, cependant, il obtint le prix de camaraderie car, comme il était riche, il achetait chaque jour des kilos de bonbons qu'il distribuait sans compter. Lorsqu'il revint chez lui, après avoir passé une année en classe, le prince de Motordu avait complètement oublié de se marier.

Mais quelques jours plus tard, il reçut une lettre qui lui rafraîchit la mémoire.

Il s'empressa d'y répondre, le jour même.

 Et c'est ainsi que le prince de Motordu épousa la princesse Dézécolle. Le mariage eut lieu à l'école même et tous les élèves furent invités.
Un soir, la princesse dit à son mari :
- Je voudrais des enfants.
- Combien ? demanda le prince qui était en train de passer l'aspirateur.
- Beaucoup, répondit la princesse, plein de petits glaçons  et de petites billes.
Le prince la regarda avec étonnement, puis il éclata de rire.
- Décidément, dit-il, vous êtes vraiment la femme qu'il me fallait, madame de Motordu. Soit, nous aurons des enfants et en attendant qu'ils soient là, commençons, dès maintenant, à leur tricoter des bulles et des josettes pour l'hiver...

 1 Travaux de lecture et d'écriture

1) Et si on essayait d'associer une image à un mot tordu. Par exemple: que fait la princesse des écoles? Pour agrandir l'image, glissez dessus!

La princesse est en train de ramasser des........................................

2) L'éditeur s'est trompé… Il a corrigé le texte de Pef en remettant les mots "à l'endroit". C'est pour cela qu'un passage du texte est en couleur. Essayez de le corriger. A vous de  tordre les mots  à nouveau. (pour connaître la réponse , cliquez ici)

3) Pour jouer, on peut aussi remettre les mots à l'endroit….

Le prince de Motordu a voulu aller à la bêche aux gros poisons. Il a donc appelé ses coussins du chapeau d’à côté:
“Voulez-vous aller bêcher avec moi? J’ai envie de ramener un plein sot de poisons pour les langer ce soir avec des frises croustillantes et de la malade verte”.
Bien-sûr, les coussins ont accepté.
Ils ont pris leur cane, du cil à bêche avec un hameçon au bout  et deux sots pleins de verres gluants.
Ils ont pris aussi des fraises pliantes et une étable pour le pique-nique. Enfin prêts, ils ont mis toutes leurs affaires dans le coffre de la toiture et sont partis en chantant de très vieilles rançons.
Ils se sont arrêtés une fois sur la soute. Motordu s’est senti salade: les braises au chocolat qu’il avait langées la veille ne passaient pas.

4 On peut aussi tordre  la fin de l'histoire.

 Ils ont continué leur route , mais Julie a voulu visiter une petite église de village qu’elle trouvait très jolie.
Enfin après trois  heures de voyage , ils sont parvenus près d’un petit bois où se trouvait un beau lac bleu pas très profond.
Ils ont loué un joli bateau à voiles et ont commencé à pêcher. Le temps était magnifique.
Ils ont attrapé deux gros brochets bien gras. Mais Julie s’est mise  à pleurer à gros sanglots.
“ Je ne veux pas qu’on tue les poissons! Je ne veux pas qu’on mange ces jolis brochets qui ne vous ont rien fait!” Elle a tant crié que Motordu et ses cousins ont rejeté les poissons dans le lac.
Ils sont rentrés bredouilles au château et, pour tout repas, ils n’ont mangé qu’un vieux reste de gâteau à l'ananas. 

Mais on vient de faire de l'orthographe!!

2 Travaux d'écriture.

  Ecrivez une tarte postale de Motordu en vacances.

Chère Grand-mer.

Tous les jours je vais à la page où  mes coussins et moi faisons des chapeaux de sable. Il y a beaucoup de couettes qui volent dans le ciel. Il y en a même une qui a piqué le maillot de pain de ma sœur. On a bien ri.  

Motordu

Cher ongle et chère tante.

Je suis parti de la raison vers midi. J’avais de grosses balises et je les ai  mises sur la toiture . Mais en route elle se sont entoilées.
Arrivé là-bas, je suis allé à la page où je me suis peigné pendant des heures. J’ai rencontré une quille très mignonne, je crois que je vais l’amener au restaurant.
Rassurez-vous, je ne vais pas en boîte de cuir. Je préfère me doucher très tôt et me reposer.
Je vous embrase.

Motordu

Mon cher coussin.

Je t’écris de la champagne où je m’abuse bien.
Dommage que j’aie oublié mes balises à la maison….Heureusement que ma princesse avait son sac-à-sot…
Ce matin, nous sommes quand même partis nous promener dans un grand pois. On a  joué aux tartes . Mais en plein jeu nous avons vu un sapin avec deux grandes oreilles passer devant un lapin très haut. Vers saint heures, nous sommes allés visiter un chapeau très vieux. Ma princesse a vu un raton baveur qui  est parti se lâcher dans un trou de la muraille.
Le plus drôle , c’est qu’au retour, un linge échappé d’un zoo, nous avait volé toutes nos affaires.

Je crois qu’on va devoir rentrer au chapeau.

 Motordu

Cher Ongle

      Je suis au Treize-Iles, en Amérique du Sud. Pendant six ours, j’ai traversé la mère en râteau . Mes balises étaient très lourdes.
     Comme il fait très tôt à la plage, je me peigne tous les patins, pendant au moins croix heures.
      Hier, en sortant de l’eau, j’ai rencontré celle qui allait devenir ma bobine. Elle  faisait des chapeaux de sable. Elle était très polie avec ses longs cheveux roux, elle m’a même fait une frise sur les joues.
Le soir on est allé au restaurant. C’était un restaurant très pic... J’ai pris du boulet rôti avec des gommes de terre et elle, une tranche de rôti d’œuf avec des petits bois carottes.
      Demain, nous irons en boîte de puits . Nous penserons pendant longtemps. Mais, vers minuit, j’irai me moucher car je risque d’être très fatigué.