Textes
complexes
Compte-rendu 3°B |
Mercredi 13 novembre
Monsieur Fabé nous a rendu les brevets blancs que nous avons ensuite
corrigés. Les notes étaient très variées mais i
l n'y a eu aucun zéro ni aucun vingt.
Puis le professeur nous a distribué un texte découpé en
cinq extraits. Il s'agit de conscience professionnelle de D Zimmerman.
Ces textes devenaient de plus en plus incompréhensibles. Stephen et moi
nous en avions la tête toute chamboulée. Sur ces morceaux qui devenaient
de plus en plus obscurs étaient posées toujours les mêmes
questions. Je les cite malgré la paresse d'écrire que je ressens
( humour).
Quel est le personnage principal? |
Que raconte l'extrait? |
Quand et à quelle époque se passe l'extrait? |
Où se passe cet extrait? |
Le dernier extrait était plus intelligible que les autres et surtout
permettait de mieux comprendre ceux qui précédaient. Cette fin
nous a laissé bouche bée, presque émus.
Le professeur a eu raison quand il nous a dit que ce texte nous piègerait.
La nouvelle cachait son jeu et on ne pouvait pas la lire comme d'habitude. C'est
sans doute cela le sens du titre de la séquence: textes complexes.
Paolo.
vendredi 15 novembre.
professeur absent.
Faire écrire le cahier de textes devient de
plus en plus difficile à ce moment de l'année. Les élèves
argumentent et présentent au professeur leurs réticences quant
à la rédaction du compte-rendu :
- trop de devoirs à la maison,
- écriture " réflexive" qui n'est pas facile puisqu'elle
ne se fait qu'en classe de français,
- stratégies de fuite "pour ne pas écrire".. etc.
Il est vrai que la tâche est complexe. Elle n'est pas seulement un récit
d'activité mais aussi une analyse du travail mené en classe. Il
s'agit aussi d'une écriture qui exige que le rédacteur fasse part
de son point de vue personnel , au risque de ne pas donner un avis général,
au risque même d'être en contradiction avec les camarades qui peuvent
ne pas avoir les mêmes perceptions du cours que celles présentées
dans le compte-rendu.
De plus ce travail avantage ceux qui ont un rapport facile à l'écriture
. En effet certains montrent ,à l'évidence, que les textes sont
de qualité inégale et que l'image du rédacteur peut être
dévalorisée.
Une décision est prise. le travail de compte-rendu se fera collectivement.
Une fois par semaine - sous forme de groupe de parole -groupe d'écoute
pendant un quart d'heure- le professeur organisera un débat/réflexion
sur la semaine écoulée: Plusieurs aspects seront abordés:
- Rappel de ce qui a été fait lors de la semaine précédente.
- Quel contenu de savoir a été proposé ?
- Quelles démarches?
- Quels bilans en faire?
- Problèmes et réalités de la vie de la classe de français.
Le rapport sera rédigé à partir des prises de notes et
des paroles dites par les participants.
Mercredi 26 novembre.
Bilan de la semaine du 20 novembre au 24 novembre.
Pendant la semaine écoulée nous avons travaillé
autour de quatre activités:
a) .Les indications de temps dans conscience professionnelle et le devoir
de grammaire.
c) Pauvre Juliette de Gougaud.
d) La rédaction.
e) L'ordinateur
a) Le devoir
Paul: " On a fait un devoir en trois parties. Les élèves
avaient des difficultés. On a d'abord dû faire le devoir tout seul.
Certains avaient des problèmes. Ensuite on a travaillé avec le
classeur et après on a travaillé en groupe.
Marion: Moi je n'avis pas bien compris. En plus je n'aime pas la grammaire.
Quand on a dû, en groupe, expliquer comment reconnaître les mots,
j'ai commencé à mieux comprendre. On a fait la fiche outil et
c'était mieux.
Marine: Vous avez fait ça pour nous aider. On croit savoir mais c'est
pas vrai. En plus c'est difficle à apprendre.
XXX: Moi j'ai mieux compris.
b) Pauvre Juliette.
Charlotte: On a dû lire le début d'un texte. Puis on a répondu
à des questions.
Grégory: Non pas des questions... C'était des thèmes
, comme le personnage de Juliette et de la sorcière.
Marine: C'était un texte piégé, entre réel et
irréel. Il y avait des jeux de mots, et les descriptions ne sont pas
normales. Juliette semble malde et la sorcière ressemble à un
dessin animé. On est dans la tête de Juliette mais on ne le sait
pas.
Marion: Nous avons fait un travail de repérage en groupe et ensuite
on a dû analyser ce repérage.
XXX: On a compris alors que le narrateur n'était pas si clair que ça,
qu'il jouait avec son lecteur.
Paolo: Mais on aurait pas pu y arriver tout seul. Le travail de groupe
c'était mieux.
Marine: Moi j'ai préféré ce travail que celui sur
conscience professionnelle. Les questions étaient plus vagues et il fallait
chercher. Dans l'autre c'était toujours un peu pareil.
c) La rédaction.
Marine : On avait trois sujets à choisir.
Julien: Ca c'était bien.
Prof: Pourquoi?
Julien: On pouvait choisir: soit un sujet compliqué soit un sujet plus
simple. Tout le monde a écrit.
XXX: On a bien travaillé. On a pu se lire les textes.
d) l'ordinateur:
Damien: On a eu à aller sur le site. On a choisi des nouvelles.
Axel: On en lisiat des petits morceaux. Ensuite on choisissait.
Julien: Quand on a choisi, on a imprimé la nouvelle.
Damien: Il fallait la mettre sur traitement de textes d'abord. Y'en a
qui ont commencé à imprimer toutes les nouvelles.
Julien: Ensuite, quand on a bien lu la nouvelle, on devait en faire un
livre. Avec une première de couverture et une quatrième de couverture.
XXX: La quatrième de couverture c'était pour donner envie de lire.
Julien: On a commencé. Certains ont travaillé sur des feuilles
, d'autres à l'ordinateur.
On a aussi tiré les questions mais on n'a pas commencé à
travailler dessus.
Marine: Moi j'ai aimé la rédaction. j'ai pu imaginer.
Damien: Moi j'ai aimé l'ordinateur.
Un commentaire personnel de Perrine à propos de " pauvre Juliette"
M. Fabé nous a distribué le début
de l'histoire " Pauvre Juliette " Nous l'avons lu plusieurs fois en
groupe en essayant chacun notre tour de résoudre " l'énigme
" en répondant à des questions. Au début de l'histoire,
il y a une phrase qui nous a tous posé problème "
,
il sort Juliette,
" Pourquoi cette expression et non pas " Il
sort avec Juliette " Il y a avait quelque chose de bizarre dans cette phrase,
mais quoi ?
Juliette n'était pas un animal mais bien un être humain. Alors
pourquoi avoir formulé cette phrase de cette façon?
Nous avons fini par conclure que Juliette était folle, qu'elle venait
d'un hôpital psychiatrique, et que ce jour-là elle avait eu une
permission pour sortir avec Bruno.
Mais alors est-ce que la voyante était réelle ou était-elle
une autre hallucination venant de Juliette ?
Nous avons eu la confirmation lorsque M. Fabe nous a distribué la fin
de l'histoire.
Tout cela n'était en fait que le fruit de l'imagination de Juliette.
Elle n'avait rencontré aucune voyante et Bruno n'allait pas la tuer.
M. Fabe nous a donné 3 sujets de rédaction au choix pour raconter
une suite de l'histoire. On pouvait choisir entre :
- Juliette raconte sa journée à son médecin
- Bruno raconte sa journée avec Juliette à sa mère
- Juliette va au ciné avec Bruno
Perrine
Bilan de la semaine du 26 novembre au 2 décembre.
a) Le projet
de lecture sur ordinateur: 20 nouvelles à choisir
Perrine: Il fallait
choisir une nouvelle parmi 20, sur le site de la classe.
Stéphen:
Il fallait ensuite copier la nouvelle choisie, la coller sur un traitement de
texte et l'imprimer.
Julien;
Ensuite il fallait faire la première et la quatrième de couverture,
répondre à des questions, et rédiger des textes autour
de l'histoire.
Axel: Moi j'ai lu plusieurs histoires avant de
choisir celle que j'allais travailler.
Marine:
Il fallait en lire au moins quelques unes pour être sûrs de notre
choix.
Tracy:
Moi, j'en ai lu plusieurs aussi mais comme on n'arrivait pas à se mettre
d'accord avec Joahanna , nous avons dû en relire plusieurs. On s'est mise
d'accord sur "une vie de chien" parce que c'était réaliste.
Grégory:
Moi , ça a été facile. J'adore les histoires qui se passent
au-delà de la terre. J'ai pris "les Papules".
Marion:
On a regardé les titres. On n'arrivait pas à se décider.
Monsieur Fabé nous a proposé " la fenêtre d'en face".
Au début je ne comprenais pas. Marion m'a raconté le texte, elle
m'a dit qu'il s'agissait d'une lettre et que c'était un texte fantastique.
Alors je l'ai relu, et ça m'a plu.
Perrine:
Moi j'avais déjà lu "la Logeuse" en 5°. J'ai eu
envie de la relire aujourd'hui pour voir si je la comprenais mieux, si j'étais
devenue meilleur lectrice.
Océane:
Moi j'ai regardé tous les titres et les sous-titres, et j'ai choisi en
fonction de ça.
b) Le choix d'un texte: est-ce utile?
Tracy: Oui. parce
que si le texte ne me fascine pas, comme en plus je n'aime pas lire, je n'ai
pas envie de travailler dessus.
Stephen:
Ca me motive de travailler sur un texte que j'ai choisi. J'ai l'impression d'avoir
un peu de liberté . Un texte imposé est un peu difficile à
avaler.
c) le travail en groupe sur les nouvelles.
Tracy:
Johanna a fait la quatrième et la première de couverture. ensuite
nous avons réfléchi aux questions. Puis j'ai été
malade. Mais on a chacune écrit nos textes.
d) la dictée dialoguée.
Marine:C'est
un truc super. On apprend à corriger nos fautes et à aider les
autres. je crois que tout le monde aime ça.
XXX:
Oui, avant j'avais toujours zéro.
Bilan de la semaine du 2 au 9 décembre.
La discussion de cette semaine porte sur deux aspects: l'expérience d'une classe éclatée ( en classe, au CDI, en techno) et la leçon de grammaire sur les temps du récit.
Grégory:
Moi je suis resté en cours de rançais. On n'était pas nombreux
et Monsieur Fabé a pu nous aider plus facilement.
Il pouvait lire les textes et nous conseiller. Moi je n'ai pas vu l'heure passer.
Benoît: Moi je suis resté.
J'avais plein de problèmes pour ma rédaction. Monsieur Fabé
a pu m'aider.
Damien: Comme on n'était pas nombreux on n'avait pas
peur de parler. Ca ne faisait pas de bruit. On pourrait faire comme cela plus
souvent.
Axel: Moi j'étais au CDI. Tout seul. Je ne me suis pas fait aider.
la seule chose qui était bien c'était que j'avis un ordinateur
pour moi tout seul. C'est le seul avantage.
Julien: Moi, madame Bastien m'a aidé. Elle a lu le texte et
je lui ai expliqué ce qu'on avait à faire. Elle a relu mon texte
et m'a aidé pour la ponctuation.
Stéphen: Moi je suis allé au CDI et en cours. C'est
bien aussi de changer de lieu. Ca aère la tête. Mais je suis sûr
qu'il y en qui en profiterait.
La grammaire:
Tracy: C'était rigolo . On a fait de le gramamire
sans s'en apercevoir. Moi je déteste qu'on passe 10 heures sur une leçon.
Là on a écrit notre leçon. C'est court et je crois que
j'ai compris.
Stephen: Le texte qu'on a lu était très rigolo. Ca nous
a donné envie de le lire. En plus , je crois que j'ai mieux retenu que
d'habitude. Moi j'aime pas la grammaire.
Tracy: Là on s'est aperçu que le grammaire ne servait
pas que pour le brevet. Ca peut servir à faire des résumés
de textes.